Une volonté de faire face à l’urgence climatique
Innovation et avant-garde constituent l’ADN de Nicomatic.
Conscients que, au vu de la gravité des enjeux climatiques actuels, il est impératif d’amorcer rapidement un changement dans notre manière de produire, c’est tout naturellement que nous avons décidé de participer à la Convention des Entreprises pour le Climat.
Nous nous sommes interrogés sur les actions concrètes que nous pouvions mettre en place pour répondre aux exigences posées par le développement durable. Ainsi, dans le cadre de notre volonté de changer de business model pour intégrer l’aspect régénératif d’ici à 2030, nous nous sommes fixé plusieurs objectifs, désireux de contribuer à la réinvention de l’industrie.
Une feuille de route, quatre leviers de redirection
Notre problématique principale peut se formuler de cette manière : comment développer des systèmes de connexion à base de matières régénératives en coopérant avec des organisations proches et nous diversifier en proposant des services fondés sur le partage de connaissances ?
Notre stratégie pour opérer ces transformations s’appuie sur une feuille de route composée de quatre leviers de redirection que nous allons exposer ci-après.
1.Des solutions de connectique éco-responsables
Pour ce premier levier, nous souhaitons promouvoir l’éco-conception auprès de nos clients pour tous nos projets R&D. Pour ce faire, une équipe spécialement conçue pour satisfaire à ce besoin est en train de voir le jour. De plus, nous réfléchissons à la création d’un indice de durabilité aussi bien pour l’ensemble des produits existants que pour ceux en développement, grâce à des analyses du cycle de vie.
2. La réduction des externalités négatives
Pour suivre cette deuxième piste, notre ambition est la suivante : utiliser 40 % de matières recyclées dans nos systèmes de connectique et mettre en place la traçabilité de la vie de la matière pour 70 % de nos produits. Nous voulons également faire porter nos efforts sur la baisse de la quantité d'eau potable consommée proportionnellement aux besoins du territoire local. Enfin, nous avons pour but d’utiliser 50 % d’énergies renouvelables dans notre consommation totale.
Pour arriver à nos fins, nous avons prévu plusieurs initiatives, comme le calcul et la mesure de nos empreintes carbone, eau et biodiversité ; la mise en place d’indicateurs de pilotage de notre transition, avec le recours à un tableau de bord extra-financier ; et l’analyse de la double matérialité pour piloter nos priorités d'impact. On peut également citer l’intégration de critères, tels que la toxicité, la capacité régénérative, le lieu d’approvisionnement et la minimisation des flux dans l’achat de matière. Enfin, nous avons l’intention de requalifier nos rebuts afin qu’ils soient repris dans le cycle de production ou qu’ils servent à la création de nouveaux produits utilisés dans des environnements moins sévères.
3. Accroître notre offre de services et initier de nouvelles coopérations locales
Le troisième levier de redirection concerne notre objectif stratégique de générer 20 % de notre chiffre d'affaires hors vente de systèmes de connectique.
En pratique, cela reviendra à développer notre Académie, notamment en permettant aux personnes extérieures à l’entreprise d’en bénéficier, et à diversifier notre offre historique en créant différents types de services, tels que des prestations reposant sur le partage de connaissances. Notre projet est aussi d’entreprendre de nouvelles activités orientées vers le démantèlement d’équipements, la récupération de matériaux et le recyclage local, puis de créer un tiers-lieu permettant de favoriser l’économie circulaire locale.
4. Donner une nouvelle direction à notre modèle responsabilisant
La dernière mesure de notre feuille de route consiste à attribuer un modèle de gouvernance autonome, co-responsable et décentralisée à 80 % des collectifs. Nous aspirons pour cela à explorer de nouveaux modèles pour ces derniers, dans le dessein de rechercher l’intérêt commun de tous. Cela passera également par la prise en compte de l'équilibre socio-écologique dans notre modèle managérial, ce qui apparaît indispensable dans un environnement incertain et en perpétuel mouvement.
Déclencher la mobilisation des écosystèmes
Afin de mobiliser les écosystèmes, nous avons imaginé plusieurs moyens. En effet, nous avons mis en œuvre des actions de sensibilisation, comme la fresque du climat que réalisent les nicomaticiens durant des sessions réparties sur l’ensemble de l’année et les chantiers participatifs d'aménagement des extérieurs pour la biodiversité. Nous avons aussi créé un espace consacré au thème de l’entreprise durable sur l’intranet de Nicomatic.
Ensuite, nous accompagnons des universités afin qu’elles puissent mener à bien différents types de programmes de recherche qui peuvent reposer sur le modèle de l’innovation ouverte et qui portent sur différents thèmes.
Notons aussi que nous participons à la recherche de matériaux de substitution au sein d’un consortium d'entreprises de notre secteur. Par ailleurs, certains de nos collaborateurs ont rejoint des associations œuvrant en faveur de la transition écologique, comme Alpes Supply Chain, Green ou encore FIPS.
Enfin, nous participons au parcours de décarbonation et de transition énergétique des industries avec l’Alliance PactePME.
Un dernier mot pour conclure
Totalement lucides quant au fait qu’il est urgent d’agir pour préserver le climat et pour limiter les effets néfastes de son dérèglement, c’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous avons participé à cette CEC et établi une feuille de route formulant clairement les changements que nous sommes prêts à entreprendre d’ici à 2030, afin de répondre aux problématiques posées par la situation climatique actuelle.